Liberté existentielle contre nécessité de travailler

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Liberté d'expression, liberté d'association, liberté de pensée, li­berté de religion, liberté d'éducation,... Le rayon « li­berté » du grand magasin des droits de l'homme offre au brave tra­vailleur qui se lève tôt un large choix d'acquis sociaux. Et la liber­té existen­tielle ? L'homme en a-t-il le droit ?

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La liberté existentielle n'est pas un produit de grande distribu­tion « spirituelle ». Elle ne compose pas le catalogue social. Pourquoi s'y trouverait-elle ? elle ne compose pas le menu vital des tra­vailleurs qui constituent la masse. Là où est le travail la li­berté existentielle n'est pas... Par principe !

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La liberté existentielle est le sel de la vie de celui qui veut exis­ter sans tra­vailler. Pour le libertaire existentiel, vivre et travailler sont des antinomies essentielles. Pour le libertaire existentiel, vivre et s'autodéterminer projectivement sont psychologiquement synonymes.

http://www.thebookedition.com/exister-sans-travailler-jose-chesnel-p-103268.html